Groupements d’entreprises en Vaucluse
Association Agroparc, Avignon Courtine, Fontcouverte, Carpensud, Luberon Entreprendre, Centre des jeunes dirigeants, Club d’entrepreneurs du nord Vaucluse, Club des entreprises de l’Enclave et du Pays de Grignan, Club des entreprises Pays de Vaison, Club d’union Bédarrides Sorgues Club’s, Entrepreneurs des Sorgues, Femmes chefs d’entreprises, Union des entreprises de Pertuis Luberon, Groupement d’entreprises d’Entraigues-sur-la-Sorgue, Groupement des entreprises Balaruc-Caumont, Haut les filles, Les granges blanches, Mucaplis, Orange Sud Entreprendre, Réseau des entreprises du Pays d’Aigues, Club Agile Provence… sans compter les BNI de l’Isle-sur-la-Sorgue, d’Orange, de Cavaillon, de Carpentras, de Vaison-la-Romaine et les trois d’Avignon… 43 groupements d’entreprises ont été recensés en Vaucluse.
Radiographie des groupements
Sur ces 43 structures, 70% sont des groupements territoriaux, 20% thématiques, 5% sont des business club et 5% classés autres. La majorité de ces groupements a entre 1 et 5 ans. La taille moyenne est de 96 adhérents. 93% des groupements ont mis en place une cotisation fixe. 35% d’entre eux sont subventionnés.
Les raisons de leur création : être une force de proposition auprès des pouvoirs publics, échanger des savoir-faire, créer du business, développer des actions de communication, mutualiser des moyens et faire des économies d’échelle.
La stratégie d’animation des groupements
Mais comment chacun de ces groupements attire des adhérents ? « Nous organisons des petits déjeuners mensuels. Nous avons d’ailleurs parlé dans le dernier rendez-vous de la zone de revitalisation rurale », explique Éric Taffin, président du Club des entreprises Pays de Vaison. « Nous faisons beaucoup d’échanges entre nous, notamment via des réunions, des tournois interentreprises, etc. On essaye de fédérer autour de la convivialité et de l’amitié », raconte Patrick Poudevigne de Carpensud. Et Valérie Legendre de MEGA (Mouvement des entreprises du Grand Avignon) d’ajouter : « Nous mettons en œuvre beaucoup de visites d’entreprises. » Selon l’étude conduite par la CCI de Vaucluse, les rendez-vous physiques sont pléthoriques : afterworks, speed business meetings, speed datings, before works, apéro entrepreneurs, petits déjeuners, etc.
A chacun son objectif
Mais quelles sont concrètement les actions portées par les groupements ? « Nous avons remis en état une signalétique qui devenait obsolète », souligne Sophie Autran du Groupement d’entreprises d’Entraigues-sur-la-Sorgue. « Nous échangeons nos informations et ouvrons nos carnets d’adresses » rappelle Bernard Mendez, président du BNI d’Orange. « Pour nous, l’objectif est d’aider les femmes à prendre des mandats. 600 mandats représentent les entreprises que ce soit à l’URSSAF, à la CAF, au Fongecif, à la MSA, aux Prud’hommes, etc. », insiste Sandra Vich, présidente de Femmes chefs d’entreprises. Pour Dominique Taddéï, président de l’Association Avignon Courtine : « Nous, nous sommes intégrés au comité de pilotage d’Avignon Confluence. C’est une grande responsabilité. Un nouveau quartier de ville va sortir de terre près de la gare TGV. Il sera juste à côté de notre zone d’activités et verra l’arrivée de 6 000 salariés supplémentaires, mais pas seulement, puisqu’il y aura des loisirs, des logements, etc. » Pour Michel Reisch, tout nouveau président de Luberon Entreprendre : « Nous allons créer un annuaire des entreprises adhérentes et voir ce qu’on peut partager. Nous voulons également faire du business collaboratif. » Les problématiques des groupements portent aussi, selon l’étude menée par la CCI de Vaucluse, sur la formation, la gestion des déchets, la signalétique, la sécurité, le gardiennage, le juridique et le pouvoir d’achat.
