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Bienvenue au Mont Serein, une station aux multiples projets

16 pistes de ski alpin, 12 kilomètres de pistes, 7 téléskis et 1 tapis roulant, 1 piste de luge, un jardin d’enfants, la station du mont Serein a tous les atouts d’une station de proximité. Campée dans un décor à couper le souffle, avec d’un côté le mont Ventoux et de l’autre le parc naturel régional des Baronnies provençales, la station familiale offre également 5 circuits de randonnées en raquettes.

La station provençale possède des commerces : le Chalet Interclub, le Chalet Le Ventoux Serein, le Chalet Liotard, le camping du Mont Serein, le restaurant Le Feu de bois, le restaurant Le Panorama, et des loueurs de matériel Rayne Skis et Ski Service. La station offre 100 lits pour les touristes hors chalets des particuliers (120 sur la station).

230 000 euros de budget annuel

La station du mont Serein, implantée sur la commune de Beaumont du Ventoux, fonctionne avec 230 000 euros de budget annuel. Ses rentrées d’argent viennent de la vente de forfaits de ski, du contrat de ramassage des ordures ménagères pour le compte de la Cove sur le mont Ventoux, de la subvention du Conseil départemental de Vaucluse et de la vente des tickets d’activités d’été.

Quatre personnes travaillent à l’année pour l’ADPMV (association de développement et de promotion du mont Ventoux) qui assure jusqu’en 2022 la gestion des remontées mécaniques en délégation de service public du SMAEMV (syndicat mixte d’aménagement et d’équipement du mont Ventoux). 16 saisonniers et 5 sapeurs-pompiers renforcent l’équipe en hiver et 5 saisonniers en été.

Sur la saison 2014-2015, 100 000 personnes ont fréquenté la station du mont Serein et 34 000 ont pratiqué le ski alpin. Il faut dire que la saison était bonne pour la station : 58 jours d’ouverture, alors qu’en 2015-2016, seulement 14 jours et en 2016-2017, 0 jour, une catastrophe industrielle pour le mont Serein.

Sur la saison 2014-2015, 100 000 personnes ont fréquenté la station du mont Serein et 34 000 ont pratiqué le ski alpin.

Les activités d’été se développent

La station du mont Serein a donc su développer des activités d’été. Devalkart, parcours acrobatique forestier, jeux gonflables, fun trampoline, chevaux, poneys, trois parcours de randonnées famille, un sentier de découverte baptisé Jean-Henri Fabre du nom du naturaliste et entomologiste vauclusien, lauréat de l’Académie française, connu pour être l’un des précurseurs de l’éthologie (science du comportement animal) et de l’écophysiologie (relation des végétaux avec leur environnement).

Une station aux multiples projets

« Nous voulons développer des activités quatre saisons », souligne Florian Conil, directeur de la station du mont Serein.

D’ici juin 2018, 130 000 euros devraient être investis par le SMAEMV pour mettre à disposition une vingtaine de vélos électriques qui permettront d’atteindre le sommet qui est à 6 kilomètres de la station, pour acheter des trottinettes électriques et pour construire la nouvelle piste de Devalkart.

Autre projet dans les cartons, un tapis roulant qui sera dédié aux lugeurs en hiver, une piste de tubbing et un tremplin avec un atterrissage en bouée dans un big airbag l’hiver et l’été. Coût total de l’investissement : 500 000 euros portés par le SMAEMV. Trois descentes pour vélos et trottinettes en été sont également envisagées. Le projet est cours de recherche de financement.

Concernant la neige de culture, le projet à 1,9 millions d’euros est tombé à l’eau… la faute au changement climatique, au manque de financement et aux autorisations environnementales. « Il faudrait tout de même qu’on ait une piste avec de la neige de culture. Ça demanderait une réserve d’eau de 2 000 m3. La station travaille sur cette idée », dévoile Florian Conil.

 Nous avons du mal à nous en sortir financièrement. Il faudrait de gros projets pour nous relancer

Des vigies au service du mont Ventoux

« Nous sommes les gardiens du nord du Ventoux », aime raconter Florian Conil, directeur de la station du mont Serein. Mais la station est fragile à cause de ces hivers sans neige. « Nous avons du mal à nous en sortir financièrement. Il faudrait de gros projets pour nous relancer : une luge sur rail, plus d’hébergements, plus d’accueil d’enfants lors de classes pédagogiques », insiste Florian Conil. Et de prôner : « Des états généraux autour de la station du mont Serein ! »