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ACM comme Atelier de Construction et de Mécanisation

ACM comme Atelier de construction et de mécanisation… L’entreprise conçoit et réalise des équipements complexes (chaudronnerie, mécanique) pour les industriels. Acier, inox, aluminium, plastique : le travail de la matière est son fond de commerce. Née en 1922, l’entreprise de la famille Avy change de main en 2013.
Lionel Castilla rachète la société et devient le gérant. L’homme, après un BTS en maintenance industrielle, passe par Kléber de 1992 à 1999. Il se tourne ensuite vers le machinisme agricole jusqu’en 2004, puis travaille dans la carrosserie industrielle pendant 3 ans. En 2007, il reprend ses études pour devenir responsable de centre de résultat. Il complète ainsi son parcours technique par un cursus dans la finance et la gestion d’entreprise. Entre 2008 et 2013, il devient responsable d’un centre de résultat RMG. En 2013, il décide de reprendre ACM.

Papeteries, aéronautiques…

Il investit dans deux activités : l’usinage de pièces de précision et la fabrication d’ensembles mécano-soudés. « Nous avons également une activité complémentaire de développement et de support pour l’accompagnement dans le prototypage », souligne le gérant. Le chiffre d’affaires avoisine les 1 millions d’euros. L’entreprise s’étend sur 1 300 m2 et compte 12 salariés.
Les domaines d’intervention d’ACM vont de la papeterie (pièces usinées pour outillages et process de fabrication du papier), à l’aéronautique et l’automobile (pièces mécano-soudées avec usinage, passerelles et sous-ensembles mécaniques) en passant par l’agroalimentaire et la chimie, le bâtiment et les travaux publics, le mobilier urbain ou encore l’emballage, le cartonnage et le conditionnement. « Nos clients sont aussi divers que nos domaines d’intervention : Établissement Bonpertuis, Florette, Les Crudettes, Ecollect, Siniat, Parex-Lanko, Promotec, RPC, Établissement Brun de Vian Tiran, sans compter les collectivités territoriales », précise Lionel Castilla.

Nos clients sont aussi divers que nos domaines d’intervention

Un développement accompagné

En 2017, l’entreprise fait appel à la CCI de Vaucluse pour l’aider dans son activité complémentaire : l’aide au prototypage. « ACM fournit une aide difficile à chiffrer (études, morceaux de prototype). Nous avons demandé à la CCI quels étaient les outils d’aide à notre disposition », explique Lionel Castilla. L’entreprise cherche à s’organiser de manière plus industrielle. Elle peut s’appuyer sur une croissance de 12% en 2017 et autant en 2018. « Nous réalisons de plus en plus de sous-ensembles, de mise en peinture et de montage », ajoute le gérant.
Pour faire face à ce développement, ACM devrait donc déménager dans un entrepôt de 2 000 m2 au Thor d’ici fin 2018.

Autre projet à venir, l’entreprise souhaiterait se développer en Rhône-Alpes. Elle va d’ailleurs renforcer sa présence sur des salons dédiés. Elle aimerait aussi mettre l’accent sur ses activités aéronautiques et de machines outils pour les industriels qui ont besoin de pièces spécifiques dans leur processus de fabrication.

Une entreprise humaine

Ce qui fait aussi la force d’ACM, c’est son histoire familiale. D’ailleurs, le petit-fils du créateur est encore dans l’entreprise, malgré le changement de propriétaire. « ACM est une entreprise à taille humaine… Ce qui fait sa force ! Nous pouvons avoir de la souplesse dans la réalisation des pièces », insiste Lionel Castilla.
Mais une entreprise à taille humaine ne veut pas dire une entreprise sans ambition. Son dirigeant entend racheter une société qui pourrait élargir sa capacité d’usinage et permettre des opérations de finitions de pièces mécaniques… Objectif : horizon 2020.

ACM est une entreprise à taille humaine… Ce qui fait sa force !