Nouveaux loisirs en Vaucluse, nouvelle économie
Le Vaucluse regorge de nouveaux loisirs ! Et parmi eux : 4 parcs de jeux pour enfants (Royal Kids à Vedène, Les Diablotins à Carpentras, Abracadabra à Sorgues, Royal Kids à Orange), 3 laser game (Megazone à Pertuis, Laser Game Évolution au Pontet, Laser Game Évolution à Vedène), 3 escape game (Ghostbusters à Pernes-les-Fontaines, Mission Escape à Vedène et Time Out à Robion), 7 parcs aventures (Colorado Aventures à Rustrel, Parc Aventure Oxygène à Vaison-la-Romaine, La Forêt Enchantée à Venasque, Escalad’Arbre à Beaumont du Ventoux, Bollène Aventure à Bollène, Ventoux Aventure à Mormoiron, Passerelles des Cimes à Lagnes), 2 parcs de loisirs indoor de réalité virtuelle (In-Arena Concept au Pontet, RS One Simulations au Pontet), 2 parcs de trampoline (Jump Indoor à Avignon, Tiger Jump à Monteux), 3 paintballs (Ventoux Paintball à Mazan, Pégase Paintball à Apt et Paintball Paradise à Avignon)… et même les clubs de sport s’y mettent !
Cette forte croissance correspond à un besoin d’être ensemble. Les familles, les amis ont besoin de se retrouver, de créer du lien. C’est une façon de vivre des expériences ensemble… Une véritable économie de l’expérientiel !
« Cette forte croissance correspond à un besoin d’être ensemble. Les familles, les amis ont besoin de se retrouver, de créer du lien. C’est une façon de vivre des expériences ensemble… Une véritable économie de l’expérientiel ! », souligne Nadine Balloffet, responsable du Pôle Commerce Tourisme à la CCI de Vaucluse. D’ailleurs, des giga parcs d’aventure en équipe en intérieur fleurissent à Paris, à Villeneuve d’Ascq et à Bruxelles. Leurs noms : Koezio… Chaque parc s’inspire de la thématique d’un centre d’entraînement pour agents secrets. Pas de parc à jeux immense en Vaucluse, mais des modèles à l’image de Mission Escape.
Objectif : réussir sa mission
Mission Escape, c’est 160 m2 d’escape game à Vedène, où l’objectif du jeu est de trouver des indices, de résoudre des énigmes et de sortir de la pièce en une heure.
L’entreprise a été créée en 2016 par deux amis : Philippe Santos Marques et Bertrand Signoret. « Nous étions fan d’escape game », déclare en cœur les cogérants. 7 personnes sont désormais employées par la structure. En 2016, ils ont atteint 100 000 euros de chiffre d’affaires. Chaque année ce ne sont pas moins de 10 000 personnes qui passent entre ses murs.
Ces aficionados tentent de résoudre l’une des trois énigmes dont « Londres sous haute tension ». Voici son pitch : « 5 juin 1944, veille du débarquement en Normandie. Vous et vos amis préparez la résistance depuis Londres. Une réunion importante doit avoir lieu dans 60 minutes. De nombreux généraux alliés vont y participer. Vous venez de surprendre un agent double qui a déposé une bombe dans son bureau, à proximité de la réunion. Il vous a enfermés afin que vous ne puissiez révéler son identité et déjouer son complot. Vous avez 60 minutes pour vous sortir de là et désamorcer la bombe. L’avenir du monde est en jeu. »
A destination des particuliers et des entreprises
70% de la clientèle de Mission Escape est celle des particuliers. Ils viennent par le bouche-à-oreille ou la médiatisation via les réseaux sociaux comme TripAdvisor ou Facebook.
30% de leur clientèle provient des entreprises. McCormick, La Poste, SNCF, Orange, Agilis… les entreprises sont fans de ces concepts. « L’escape game permet à ces sociétés de proposer à leurs salariés de résoudre ensemble un problème tout en s’amusant. Ça fait partie du travail de cohésion de groupe », explique Nadine Balloffet, responsable du Pôle Commerce Tourisme à la CCI de Vaucluse.
Beaucoup d’investissements
Dès le départ, Philippe Santos Marques et Bertrand Signoret ont investi 80 000 euros. Ils ont été soutenus par Initiative Grand Avignon, le dispositif Nacre et les services de la CCI. Ils ont ainsi remporté en 2016 le prix originalité et innovation du réseau CREO Vaucluse. « Cela nous a apporté pas mal de publicité et 2 000 euros », précise Bertrand Signoret, cogérant de Mission Escape.
Pour fidéliser leur clientèle, les deux compères sont obligés de changer le scénario de chaque pièce tous les 18 mois. « Nous essayons de limiter nos coûts au maximum. Nous avons les compétences en interne pour réaménager les pièces », insiste Philippe Santos Marques, cogérant de Mission Escape. D’ailleurs au printemps 2018, ils vont inaugurer une nouvelle mission : « Le rêve du petit Nico », un jeu qui replongera le participant dans son enfance.